C’est l’un des grands regrets de ceux qui connaissent l’influence du marché et qui voient avec quelle difficulté progresse la lutte existentielle contre les changements climatiques. Il s’agit, bien sûr, de notre réticence à attribuer aux émissions de gaz à effet de serre (GES) un prix qui serait proportionnel aux dommages qu’elles infligent à la planète ou, à tout le moins, qui forcerait les changements de comportements nécessaires avant qu’il ne soit trop tard.